Eric a dit
Paraitrait-il que certains se plaignent que l'aspect culturel des résumés de nos sorties ait disparu.
Que nenni, tâchons d'y remédier.
C'est vers 9h00, que 6 preux cyclos quittèrent Jouy le Moutier, commune dont le nom apparait dès le XIème siècle dans certains écrits cisterciens.
Nous nous dirigeâmes vers Boissy, Grisy les Plâtres, Haravilliers et c'est sans aucun prompt renfort que nous arrivions à Berville sans le moindre effort.
Arrêtons nous quelques instants sur Berville.
Berville, jolie commune du Vexin, connue pour son lavoir des Jorêts, possède une curiosité historique rarement dévoilée. En effet l'auberge du Cheval Tordu, hélas aujourd'hui disparue (mais là c'est une autre histoire, que nous narrerons lors d"une prochaine sortie) possède une singularité.
Retournons en 1430, Jeanne d'Arc, lors de sa campagne ayant pour unique objectif de bouter les Anglais hors de France, ne s'est jamais arrêtée dormir dans cette auberge. Avant sa destruction, l'aubergiste du Cheval Tordu, ainsi que ses descendants, pouvaient montrer avec une certaine fierté contenue, le lit où Jeanne d'Arc n'avait jamais dormi, la table où elle n'avait jamais mangé, quel sentiment pour cet homme.
Continuons notre périple, en direction d'Arronville, Frouville, Labbeville, Hérouville.
C'est ce que nous appellerons des rimes riches, rien à voir avec celle-ci:
Gall, amant de la Reine, alla, tour magnanime,
Galamment de l'arène à la tour Magne, à Nîmes.
de Marc Monnier (pas encore inscrit au club) souvent attribué à tort à Victor Hugo (n'a toujours pas réglé sa cotisation).
Ceci dit, ce morceau de bravoure routier s'est déroulé avec plus ou moins de vigueur pour certains (voir ci-dessous) et pour les autres qui ont fait genre ça va, ceci à cause d'une jolie grimpette.
Allez soyons fous, encore une pose culturelle sur Labeville, dont l'origine du nom vient du latin abbas, abbé, et villa, domaine. Une des fiertés de cette commune est que Napoléon lors de ses campagnes (qui n'avaient pas encore le nom de Napoléoniennes) n'a jamais posé son campement autour de l'église Saint Martin construite au XIe siècle, d'où l'expression qui est restée dans l'histoire: "Labeville morne plaine". Pour les curieux, il est possible de visiter cet endroit lors de la journée du patrimoine.
Ensuite notre petit groupe a continué en direction de Livilliers, Génicourt.
C'est en s'approchant de la charmante commune située dans le vallée de Viosne où vivent les buxériens (le gentilé ou l’ethnonyme des habitants de Boissy l'Aillerie) que la pluie surgit et ainsi mouilla nos 6 gaillards dominicaux.
Bref une sortie cyclo-culturel d'un peu plus de 60 km terminée dans la joie et la bonne humeur et l'humidité.
Guy l'Ancien a dit...
Pour cette sortie, démarrée sous un ciel bien dégagé, la partie n'a pas été facile pour l'ancien qui remontait sur son "vieux baudet" après presque un mois d'inactivité. Heureusement que, comme d'habitude,le reste du groupe (Alain, François, Hervé, Serge et Eric) a été attentif et prévenant pour garantir un retour à la maison dans les meilleures conditions malgré mes crampes et la pluie qui nous a surpris à quelques encablures du but.
Le plaisir de retrouver le groupe est toujours un bon stimulant quand on n'a pas l'envie au départ(suivez mon regard!!)
A dimanche prochain pour la suite du feuilleton des joyeux baroudeurs.
Paraitrait-il que certains se plaignent que l'aspect culturel des résumés de nos sorties ait disparu.
Que nenni, tâchons d'y remédier.
C'est vers 9h00, que 6 preux cyclos quittèrent Jouy le Moutier, commune dont le nom apparait dès le XIème siècle dans certains écrits cisterciens.
Nous nous dirigeâmes vers Boissy, Grisy les Plâtres, Haravilliers et c'est sans aucun prompt renfort que nous arrivions à Berville sans le moindre effort.
Arrêtons nous quelques instants sur Berville.
Berville, jolie commune du Vexin, connue pour son lavoir des Jorêts, possède une curiosité historique rarement dévoilée. En effet l'auberge du Cheval Tordu, hélas aujourd'hui disparue (mais là c'est une autre histoire, que nous narrerons lors d"une prochaine sortie) possède une singularité.
Retournons en 1430, Jeanne d'Arc, lors de sa campagne ayant pour unique objectif de bouter les Anglais hors de France, ne s'est jamais arrêtée dormir dans cette auberge. Avant sa destruction, l'aubergiste du Cheval Tordu, ainsi que ses descendants, pouvaient montrer avec une certaine fierté contenue, le lit où Jeanne d'Arc n'avait jamais dormi, la table où elle n'avait jamais mangé, quel sentiment pour cet homme.
Continuons notre périple, en direction d'Arronville, Frouville, Labbeville, Hérouville.
C'est ce que nous appellerons des rimes riches, rien à voir avec celle-ci:
Gall, amant de la Reine, alla, tour magnanime,
Galamment de l'arène à la tour Magne, à Nîmes.
de Marc Monnier (pas encore inscrit au club) souvent attribué à tort à Victor Hugo (n'a toujours pas réglé sa cotisation).
Ceci dit, ce morceau de bravoure routier s'est déroulé avec plus ou moins de vigueur pour certains (voir ci-dessous) et pour les autres qui ont fait genre ça va, ceci à cause d'une jolie grimpette.
Allez soyons fous, encore une pose culturelle sur Labeville, dont l'origine du nom vient du latin abbas, abbé, et villa, domaine. Une des fiertés de cette commune est que Napoléon lors de ses campagnes (qui n'avaient pas encore le nom de Napoléoniennes) n'a jamais posé son campement autour de l'église Saint Martin construite au XIe siècle, d'où l'expression qui est restée dans l'histoire: "Labeville morne plaine". Pour les curieux, il est possible de visiter cet endroit lors de la journée du patrimoine.
Ensuite notre petit groupe a continué en direction de Livilliers, Génicourt.
C'est en s'approchant de la charmante commune située dans le vallée de Viosne où vivent les buxériens (le gentilé ou l’ethnonyme des habitants de Boissy l'Aillerie) que la pluie surgit et ainsi mouilla nos 6 gaillards dominicaux.
Bref une sortie cyclo-culturel d'un peu plus de 60 km terminée dans la joie et la bonne humeur et l'humidité.
Guy l'Ancien a dit...
Pour cette sortie, démarrée sous un ciel bien dégagé, la partie n'a pas été facile pour l'ancien qui remontait sur son "vieux baudet" après presque un mois d'inactivité. Heureusement que, comme d'habitude,le reste du groupe (Alain, François, Hervé, Serge et Eric) a été attentif et prévenant pour garantir un retour à la maison dans les meilleures conditions malgré mes crampes et la pluie qui nous a surpris à quelques encablures du but.
Le plaisir de retrouver le groupe est toujours un bon stimulant quand on n'a pas l'envie au départ(suivez mon regard!!)
A dimanche prochain pour la suite du feuilleton des joyeux baroudeurs.
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