Il fallait être matinal, réveil 4h45, pour se présenter au
départ, donné à 7h30 à Luxeuil Les Bains en Haute Saône. Les 20 premiers
kilomètres ne reflètent en aucun cas la nature montagneuse qui nous attend. Il
faut attendre le kilomètre 30 pour comprendre ce qui allait nous
occuper la journée. En premier le col des Chevrères, la montée est un véritable
mur dont les 2 derniers kilomètres dépassent les 15%, obligeant des cyclos à
poser le pied à terre, ce qui occasionne des braillements de ceux qui passent en
criant "piétons à droite". Les conditions atmosphériques sont très humides, le
brouillard sera même de la partie quand les sommets seront atteints. La montée du
ballon d’Alsace n’est pas la plus difficile car elle est longue d’une dizaine
de kilomètres et pas très pentue. La mi-parcours est déjà passée que le gros
morceau de la journée se présente. Ce sera le Grand Ballon qui n’a rien à
envier aux cols alpestres avec ses
15 kilomètres d’ascension
et une pente régulière d’une moyenne de 10%, les ravitaillements en haut des
cols sont de qualités irréprochables mais ce n’est pas fini. Le col d’Oderen puis
Thillot où nous attendent nos charmantes épouses pour une petite collation
personnalisée.
Après 185km, à Servance au détour d’un virage à droite se
profile une dernière difficulté annoncée avec un énorme panneau annonçant 18%
de côte, histoire de nous assommer et là le temps se gâte et on finit la
dernière heure sous un déluge de pluie. Les 10 derniers kilomètres se terminent à bloc sur un parcours
plat et nous franchissons la ligne d’arrivée ensemble à Raddon Et Chapendu.
Encore une belle démonstration de force physique et mentale de la part de notre trio "infernal" (le terme est plutôt admiratif),sur un parcours qui, malgré sa grande difficulté, doit être magnifique par beau temps.
RépondreSupprimerChapeau et à plus tard sur les "cols" du Vexin