Jules Verne (1828-1905) fut,
quelques années locataire puis le propriétaire d’une maison en Baie de Somme.
Il y écrivit « Vingt mille lieues sous les mers », publié en 1869 et
« Le Tour du Monde en quatre-vingts jours » en 1872, ses deux écrits
les plus connus, traduits et lus dans le monde entier.
Récemment
retrouvés dans cette maison, quelques feuillets ont attiré l’attention des
biographes spécialistes de l’auteur qui selon leurs premières analyses sont
bien des originaux. L’état de conservation de ces documents ne permet pas
d’avoir l’intégralité du texte original. Toutefois, vous trouverez ci-dessous
quelques extraits significatifs de ce voyage initiatique dont l’auteur n’a
laissé aucune référence temporelle quant à la période de sa rédaction. Selon
ces spécialistes, c’est une découverte littéraire inattendue confirmant
l’esprit scientifique du romancier qui modifiera à jamais et jettera un regard
nouveau sur l’ensemble de son œuvre visionnaire.
Le titre de
ce manuscrit : « Le Tour de la Baie de Somme en quatre-vingts kilomètres à
vélocipède, une épopée moderne ».
… à
vélocipède, cette machine à deux roues qu’il faut, dans un premier temps apprivoiser
avant le départ de Abbeville, de bon matin, pour ne pas mettre pied à terre, par
les chemins de traverses en bordure du canal Saint Simon vers Saint-Valéry sur
Somme, à la découverte de très beaux villages typiques de la région. … Quarante kilomètres, plus loin, en mode
décontracté, malgré le vent du nord de cette fin de printemps, la difficulté est
moindre parfaitement dans l’aspiration du guide local de la catégorie
« roule toujours », un certain Jean-François qui fut un temps
collègue de Michel P. et Alain B. au Team Baroudeur, avant d’assouvir ses
passions en Baie de Somme comme cuisinier, rénovateur de véhicules anciens à
deux et quatre roues, aménageur de l’habitat et accessoirement guide
touristique. … Une arrivée à Saint
Valéry sur Somme, sa grange au sel, les prés salés, le quartier « Court
’gain » et l’église des pêcheurs surplombant la ville, la tour du château,
prison de Jeanne d’Arc sur le chemin de Rouen.
… Après la traversée du port et ses chaloupes de pêche parfois aménagées
pour la plaisance, une bonne heure d’excursion sur un
zodiac (500cv, v12, 8.4L de cylindrée) à la recherche des phoques. Quête
rapidement atteinte, ils attendaient au soleil sur les bancs de sable. Pas
sauvages et très nombreux, ayant une seule préoccupation : 5 kilos de
poissons journaliers. … Le
« Voyage au Centre de la Terre » continue cette fois vers Amiens. … Toujours sur cet engin à deux roues, les
cheveux dans le vent, un long tout droit le long du canal longeant les étangs
vers Long, la ville lumière. … La
première centrale hydro-électrique de France inaugurée en 1903 offrant
l’électricité et l’eau courante à domicile pour les habitants de la ville. … Quarante kilomètres la tête en l’air d’un
tout autre voyage aux paysages bucoliques et verdoyants … quelques cigognes, … de belles demeures et
châteaux en bordure de canal. ... La journée s’achève par un repas typique
de la région : excellentes moules à la crème accompagnées de frites et
de bières. ….
Selon les spécialistes de l’auteur, 1903 et le vélocipède sont les seuls éléments qui informent sur la période d’écriture de ces feuillets entre 1866 (date du brevet du vélocipède) et 1905 décès de Jules Verne .... ou alors et plus vraisemblablement ....cela serait les divagations d’un lecteur assidu d’ouvrages de science-fiction depuis sa plus tendre jeunesse, qui à partir d’un nom, d’une date et d’une sortie à vélo, se laisse aller à la rêverie.
…. Merci Jean-François pour avoir partagé tes souvenirs d’enfance durant ces quatre-vingts kilomètres.
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